Catégorie(s) : Divers
La semaine prochaine, la médiathèque participe au mois du film documentaire, avec des projections à Lacelle (lundi 21 novembre – 18h30), Tarnac (mardi 22 novembre – 19h), Treignac (mercredi 23 novembre – 19h) et Madranges (jeudi 24 novembre – 19h).
Le petit peuple du potager :
C’est l’histoire d’un potager, depuis les premières graines jusqu’à la récolte. Mais ce potager est différent, car ici le jardinier a décidé de bannir pesticides et autres produits chimiques, et de n’être aidé que par de discrets ouvriers, les insectes. En plongeant au cœur de ce royaume végétal, nous découvrons des milliers de vies minuscules qui s’organisent comme dans une microsociété : insectes décomposeurs, recycleurs, pollinisateurs, les ouvriers du jardin travaillent à maintenir un fragile équilibre au sein du potager.
Tandis que les végétaux grandissent et commencent à produire leurs premiers légumes, les incroyables interactions entre insectes et plantes permettent de protéger la future récolte. Mais ce sont aussi leurs histoires personnelles qui viennent rythmer la vie du jardin : celle de la reine bourdon qui va bientôt donner naissance à une colonie de 60 ouvrières, du papillon Machaon qui désespère de trouver une partenaire, des fourmis qui défendent farouchement leurs pucerons des attaques des sanguinaires larves de chrysope, ou encore de la femelle perce-oreille prête à tout pour protéger ses précieux œufs.
Entre parades, entraides et tentative de putsch, l’histoire du potager prend ainsi la forme d’un véritable conte de la nature.
Alfred et Lucie Dreyfus, je t’embrasse comme je t’aime :
Victime d’une machination au plus haut niveau de l’Etat-major, le capitaine Dreyfus est condamné en décembre 1894 à la déportation pour haute trahison. Lucie, son épouse, passe un pacte avec lui : vivre, quoi qu’il en coûte, en attendant la réhabilitation. Pendant les cinq années que dure cette détention au bagne de l’île du Diable, les époux Dreyfus échangent des centaines de lettres, qui sont ouvertes, analysées, censurées ou arrêtées car l’administration est convaincue qu’elles cachent un code secret. Ces missives deviennent une arme de survie pour Alfred.
Fréquence Julie :
Un jour, Julie a entendu des voix qui la menaçaient. Des médecins lui ont fait des électrochocs, des marabouts ont tenté de l’exorciser, elle a avalé plein de médicaments, bu tout un tas de potions, passé des jours à l’hôpital et de longues heures enfermée chez elle à tenter d’oublier le passé et d’imaginer l’avenir. Administrativement parlant, elle est depuis sa première hospitalisation une « handicapée » à 80%. A mes yeux, elle est une amie précieuse, une âme sensible, une résistante qui a décidé qu’elle ne ferait pas « une carrière de victime ». Depuis cinq ans, je la filme. Ensemble, nous plongeons dans son passé et nous y découvrons l’histoire d’une héroïne.
Matriochkas, les filles de la guerre :
Teresa, Alicia, Julia et Araceli sont quatre nonagénaires dont les vies apparemment ordinaires cachent des destins extraordinaires. Marquées par l’exil et le déracinement, d’Espagne en URSS puis à Cuba, elles ont aussi eu le privilège d’accéder à un développement professionnel auquel peu de femmes pouvaient prétendre dans l’Espagne de Franco. Leurs souvenirs portent l’empreinte de la séparation, de la faim, du froid, de l’horreur de la guerre mais aussi d’une vie pleine et accomplie.